1720 : Naissance de l'horlogerie dans la vallée de l'Arve
Des techniques horlogères artisanales à la mécatronique : l'histoire de la vallée de l'Arve de 1720 à nos jours.

Au début du XVIIIe siècle, Claude Joseph Ballaloud, issu d’une famille d’horlogers de Saint Sigismond, village sur les hauts de Cluses, va perfectionner son art à Nuremberg.
A son retour en 1720, il transmet son savoir-faire aux paysans et les formes à la fabrication de petites pièces d’horlogerie qui seront revendues aux fabriques de Genève. Cette activité leur procure un revenu d’appoint qui complète leur travail agricole.
Transmis de génération en génération, ce nouveau métier s’étend à la vallée de l’Arve.
En 1773, à la mort de Claude Joseph Ballaloud, on compte près d’un millier d’ouvriers.
Outre des fabricants de pièces d’horlogerie, on recense des finisseurs, polisseurs, doreurs, graveurs, faiseurs de ressorts, outils et autres. Pendant près d’un siècle, l’apprentissage se fait de façon informelle et le travail fournit devient de mauvaise qualité nuisant à la réputation de la vallée.
L'horlogerie du Faucigny connaît une période de crise à laquelle il faut remédier. Ainsi, l’idée d’un comptoir école devient la solution envisagée, mais il faudra attendre 1848 pour assister à la création d’une école.